Derniers souffles
Il ne me reste que peu de temps à vivre mais je n’ai pas peur. Je suis juste un peu fébrile.
Sur le chemin du retour vers chez lui, alors que les pavés étaient humides et le vent un peu plus frais, Paul s’était dit que ce serait une bonne idée de passer me prendre. Sa femme rentrait d’un long voyage, il voulait lui faire une surprise. Moi j’étais heureuse qu’il me propose la chaleur de son appartement plutôt que m’étioler dans l’indifférence de ce lieu qui sent le chrysanthème.